[Cour d'appel de Lyon : installation du Premier Président...

[Cour d'appel de Lyon : installation du Premier Président Jean Chouleur]
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localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0901 FIGRPTP1108 04
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 10,5 x 14,5 cm (épr.)
descriptionAu premier rang, assis de gauche à droite : Mgr Albert Decourtray et Wilfrid Boone.
historiqueA la mi-janvier 1983, M. Caillier, Premier Président de la Cour d'appel de Lyon, interrompait ses activités pour raisons de santé et faisait valoir ses droits à la retraite. Le nom de son successeur était rendu public au début du mois de février : Jean Chouleur, alors Président de la Cour d'appel de Bourges, désigné par le Conseil supérieur de la magistrature placé sous l'autorité du chef de l'Etat François Mitterrand. Originaire du département d'Eure-et-Loire, Jean Chouleur est né le 31 janvier 1927. C'est au lendemain de la guerre - en 1947 - qu'il commença sa carrière comme attaché stagiaire au tribunal d'Angers. Nommé juge d'instruction, dans cette même localité, il la quitta en 1956 pour la cité voisine du Mans, où il fut successivement juge au tribunal puis juge des enfants. En 1965, il fut appelé à présider le tribunal de Grande Instance de Bourg-en-Bresse. Dix ans plus tard, il retourna au Mans pour assumer les mêmes fonctions avant de descendre en 1977 dans le midi et plus exactement à Toulon, toujours comme Président du tribunal de Grande Instance. Enfin dernière étape avant Lyon, la ville de Bourges, où il assuma les responsabilités de chef de Cour.
historiqueSept tribunaux de grande instance, 11 tribunaux d'instance, 1 tribunal de police, 7 tribunaux de commerce, 12 conseils de prud'hommes, 200 magistrats et 700 fonctionnaires, telle est l'impressionnante compétence de la Cour d'appel de Lyon dont les destinées seront désormais présidées par Jean Chouleur. "Votre tâche sera lourde", a déclaré le procureur général Champeil au nouveau Premier Président dont on célébrait le 4 mars 1983 l'installation dans une première chambre que les plus hautes personnalités civiles, militaires et religieuses avaient envahie. Avant cet aimable avertissement tempéré d'ailleurs par une flatteuse et poétique description de la région Rhône-Alpes, M. Champeil avait tenu à rendre hommage au prédécesseur de Jean Chouleur, François Caillier, qu'un mauvais état de santé contraignit à faire valoir ses droits à la retraite. S'étant associé à cet hommage, M. Souppe, président de la chambre d'accusation tint, comme le procureur général Champeil, à assurer le nouveau Premier Président de "l'immense réserve de compétence et de dévouement", que magistrats et fonctionnaires allaient lui offrir, "sans réserve et sans réticence". Les premiers mots de Jean Chouleur à la tête de la Cour d'appel de Lyon furent destinés à remercier le Conseil supérieur de la magistrature qui avait proposé sa nomination et François Mitterrand qui l'avait signée. "J'ai une véritable prédilection pour cette région où je reviens", devait ajouter celui qui avait en effet, pendant 10 ans, présidé le tribunal de Grande Instance de Bourg-en-Bresse...
historiqueEn décembre 1987, Jean Chouleur était admis par décret du Président de la République et sur sa propre demande, à faire valoir ses droits à la retraite. Il est remplacé dans ses fonctions par André Oriol le 18 février 1988.
note à l'exemplairePhotographie issue des archives du Journal Rhône-Alpes.
note bibliographiqueLe Journal Rhône-Alpes, 5 février et 5 mars 1983. - Le Progrès de Lyon, 5 mars 1983. - Le Progrès de Lyon, 4 décembre 1987.

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